THE « CABER
FEIDH CLAN » SUR LA ROUTE DES DAMES.
Bien qu’ayant mis ce long hiver à profit pour entretenir le
matériel, effectuer des recherches sur la toile en vue de fabriquer, de la
façon la plus authentique, de nouvelles armes et boucliers, la garde sentait
que sa patience était en fin de course, tel un bourgeon qui attend le premier
rayon de soleil pour éclore. Mais quand donc allait t’il briller cet astre qui brillait par son
absence
?
Il fallait provoquer les choses et c’est ainsi que la
« squad » décida, en ce 14 avril, de prendre la route pour l’abbaye
Notre Dame du Vivier à Marche-les-Dames en vue de découvrir le premier marché
médiéval organisé au profit d’un enfant atteint de mucoviscidose.
Constatant, une fois de plus, que la météo s’était trompée,
nous attaquions donc, par temps couvert, la descente de Namur vers l’abbaye.
Heureusement que des voitures étaient stationnées de ci, de là le long de la
chaussée car en roulant à 50 kms heure et vu le manque de panneaux signalant la
manifestation, nous aurions pu passer à côté. Mais arrêtons de râler car c’est
une position trop facile par rapport au travail effectué par un organisateur pour
la mise sur pied d’un d’événement quel qu’il soit.
Ayant l’habitude de s’équiper sur la rue, c’est superbes que
nous nous sommes présentés au contrôle et cette fois avec un soleil naissant
qui nous a accompagnés jusqu’au bout et, dans une ambiance très agréable , nous
avons parcouru le jardin de l’abbaye à la découverte de ses échoppes et
artisans. Nous avons même pu assister à différents spectacles y compris les
danses orientales. Bien sûr qu’elles étaient médiévales.
Outre les vikings, les forgerons, souffleurs de verre, il y
avait aussi un français nous proposant du magnifique matériel , armures, heaumes, etc. Il a même réussi à
faire le bonheur d’un de nos gardes en lui fournissant des pointes de flèches
pour son arbalète.
Nous avons eu droit aux traditionnelles photos de famille
avec le petit, avec la mémé, avec une sorcière ou une gente dame au chapeau
cornu. Chaque fois nous avons été félicités pour la qualité de nos costumes,
mais, un seul regret me disait une anglaise, please play bagpipes only for me. En
rougissant un peu mais , toujours en fiers écossais, nous avons répondu que cela n’était pas prévu
au programme.
Comme aux noces de Cana, la Chouffe et la Filée vinrent à
manquer. Mais ne dit-on pas que pour bien apprécier un spectacle il faut rester
sur sa faim.
Nous avions fait le
plein de soleil et de bon air et c’est la tête pleine d’images et le cœur
gonflé des charmantes rencontres et d’échanges vécus au cours de cette journée
que nous sommes rentrés en nous promettant que nous remettrions le couvert.
Voici quelques photos.
Avis aux amateurs de nous rejoindre dans l’ASBL pour y vivre de futures aventures.
Mc
Pete
